À deux jours du lancement officiel de la campagne présidentielle, le candidat du PCRN, Cabral Libii, dénonce une série d’obstructions administratives qui l’empêchent de tenir son meeting inaugural dans la capitale économique. Une situation qui, selon lui, révèle une volonté délibérée des autorités de l’empêcher de mobiliser.
Douala, 26 septembre 2025 —
🚫 Des refus en cascade
Depuis début septembre, les demandes de réservation de lieux publics se heurtent à des refus systématiques :
- Stade de Bépanda : refusé pour “occupation préalable”.
- Club Camtel : rejet sans justification claire.
- CICAM et Stade de la Cité : déclarés “inadaptés à des activités politiques”.
- Stade Youpwé : pourtant réservé et payé par le PCRN depuis le 18 septembre, a été attribué à l’UNDP le 25 septembre.
« De très hautes instructions ont été données afin que Cabral Libii ne tienne pas de meeting dans les grandes villes. » — Cabral Libii
🧠 Une stratégie d’asphyxie politique ?
Pour le PCRN, ces refus ne relèvent pas d’un simple hasard administratif. Ils traduisent une stratégie d’étouffement, visant à freiner l’élan populaire du candidat. Le timing des décisions, leur simultanéité, et le détournement d’un espace déjà payé soulèvent des interrogations sur la neutralité de l’État.
« Le régime monte désormais d’autres partis contre nous pour créer des conflits entre candidats supposés de l’opposition. » — Cabral Libii
📣 Le meeting maintenu… sous tension
Malgré les entraves, Cabral Libii maintient son meeting pour le dimanche 28 septembre à 15h, au stade Youpwé, affirmant sa volonté de “faire déferler la vague orange”. Le bras de fer est engagé. Et Douala, verrouillée, devient le symbole d’une démocratie sous pression.