Nyangono du sud a-t-il été utilisé juste pour créer le buzz autour de cette émission? |
La frappe comme on l’appelle vulgairement au quartier va-t-elle un jour disparaître dans le milieu culturel de notre pays ? L’amateurisme va-t-il s’en aller de l’industrie du divertissement du Cameroun- surtout du côté francophone où les aventuriers pullulent- ? Les artistes vont-ils apprendre à s’entourer de professionnels pour leurs transactions ? La dernière victime en date, Nyangono du Sud dont le spectacle au palais polyvalent des sports de Yaoundé vient de tourner à l’eau de boudin de la plus cavalière des manières.
des billet pour Carton rouge ou pou rle concert de Nyangono l'imbroglio servait les intérêts du fameux Jaguar |
Tout laisse à croire que pour faire salle pleine , ce fameux Jaguar s’est servi de l’image de Nyangono du Sud dont la cote aujourd’hui est au plus haut pour faire le buzz autour de son spectacle cette fameuse émission Carton Rouge. Comme appât, il aura été proposé à l’artiste un cachet de 800 000, que celui –ci ne percevra jamais, bien au contraire, l’organisateur du spectacle réapparaîtra pour lui demander de lui payer un million cinq cents milles avant de lui remettre des billets du spectacle pour qu’il les distribue. Il s’agit donc d’une escroquerie en bonne et due forme et il faudrait peut-être que la justice se saisisse de ce dossier pour que vive la culture camerounaise. Et surtout que cette escroquerie n’est que la partie visible de l’iceberg de l’exploitation sans scrupule des artistes par des organisateurs de spectacle qui refusent toujours de s’arrimer au professionnalisme et de créer des agences événementielles en bonne et due forme
nos artistes doivent apprendre à négocier professionnellment |
Néanmoins tout en critiquant Le Jaguar sur qui les fans de Nyangono se sont déchainés sur les réseaux sociaux et qui a peut-être signé l’arrêt de mort de sont émission, il faut aussi pointer le degré d’amateurisme assez inquiétant de nos artistes qui rechignent souvent pour des raisons purement pécuniaires à s’entourer de professionnels pour leur négociations. Quelques jours après l’épisodes Blinko Boss-Empire ou celui-ci se plaignait déjà d’avoir été floué pour un spectacle, l’affaire de Nyangono du Sud-Le Jaguar vient à point nommer pour rappeler à nos artistes qu’un agent en fait ne touche pas plus de 10% des cachets et que lui est un pro de la chose et sait comment mener des négociations. Comment en effet comprendre que Nyangono ait aussi facilement accordé à quelqu’un de ses servir de son image sans s’entourer de toutes les garanties quant au paiement sinon par le fait qu’il n’est pas au fait du comment les négociations sont menées
L’industrie du divertissement comme toutes les autres est une jungle où il ne faut pas s’attendre à ce qu’on vous fasse des cadeaux. Espérons que cette mésaventure serve de leçons aux artistes. Ils doivent apprendre que leurs images est leurs seul fond de commerce et qu’il n’est pas question de la brader comme ça, ils doivent apprendre à rester dans leurs domaines tout en s’entourant de professionnels pour la gestion de leurs carrières. Au moment ou les images d’artistes hier célèbres et aujourd’hui misérables circulent partout, il devient urgent que le gouvernement se décide à réglementer au l’activité d’organisateur de spectacles mais aussi de codifier de manière claires les relations entre les artistes et les exploitants des Å“uvres artistiques
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