Bantou Pô Si |
Sultan Oshimin |
La musique urbaine camerounaise a produit d’innombrables talents et cela personne ne peut le nier. La musique urbaine camerounaise a produit de belles chansons cela est indéniables. Par contre la musique urbaines camerounaises n’a pas produit d’icônes dignes de ce nom ou de monstre sacré qui par l’étendue et le volume de leurs carrières imposent le respect et silence à l’intérieur comme à l’extérieur de nos frontières. Au Cameroun donc pas de Didier Awadi ni de Magic System, pas d’Arafat ou de Flavour. Comment cela s’explique –t-il pour un notre pays qui regorge de talents et qui a produit des artistes et des groupe de musique urbaines autrement renommé ? Que faut-il faire pour préserver ceux que nous avons aujourd’hui ?
Il n’ ya qu’à demander à quelqu’un aujourd’hui où sont passé Aak-Sang-Grave, Bantou-Pô-Si, Sultan Oshimin ou encore Les Géomètres pour se rendre compte qu’une longue et riche carrière semble une impossibilité absolue dans la musique urbaine camerounaise. Si on pousse le vice plus loin et qu’on demande aux mélomanes d’aujourd’hui s’ils les connaissent alors là frôle le zéro absolu, tellement ces artistes brillent par le caractère éphémère de leurs carrières. On est tenté de demandé avec Mister Leoqu’est-ce qui n’a pas marché ? Est-ce la mauvaise structuration du milieu ? Est-ce le manque de talent desdits artiste ou est-ce le cadre juridique et institutionnelle qui n’est pas favorable ? Auxquels cas comment font les autres courants musicaux pour générer des icônes telles que Mbarga Soukousss, Ben Decca ou Petit-Pays qui affichent fièrement des décennies de carrière et de succès au compteur ? Et de là à se demander si la musique urbaine n’est pas victime de la frivolité de son public composé en majorité de jeunes désargentés pour la plupart, il n’ ya qu’un pas.
Ak-sang grave... hier célèbre aujourd'hui disparus sans laisser de trace |
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