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LES COUPS DE GUEULE DE MAAHLOX, AU TOUR DES DANSEURS D’Y GOUTER

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Il ne se passe pas un jour sans qu’il ne s’en prenne soit aux artistes, soit à d’autres opérateurs de l’industrie musicale. Celui que ses fans (La Résistance) appelle le King et qui toujours à cause de son franc parler s’est vu interdit de diffusion sur toutes les chaînes du Main Stream et exclu de presque toutes les cérémonies de récompense semble s’être engagé — avec Jovi  qui pourrait à juste titre être considéré comme son alter égo— dans une opération de remise en ordre de l’industrie musicale du 237.

Après donc ses collègues musiciens parmi lesquels l’ivoirien DJ Arafat, les organisateurs de spectacles, les chaînes de télévisions  et même certains fans, c’est au tour des danseurs et des chorégraphes de la musique urbaine camerounaise de subir les foudres verbales du père de ça sort comme ça sort. Il leur reproche notamment la prépondérance dans leurs chorégraphies des pas de danses étrangers et l’absence des pas de danses issus du riche répertoire culturel camerounais.
 Gros pavé dans la mare quand même, vérité vraie. Si on fait abstraction de la forme du discours — Maahlox c’est Maahlox, on ne le changera pas — force est de constater que la plupart du temps il a raison. Parlant de la danse urbaine par exemple il parait en effet aberrant de regarder des chorégraphies camerounaises conçues par des chorégraphes camerounais pour des artistes camerounais et de ne pas y retrouver un seul pas de danse issu de ce véritable fourmillement de cultures de rythmes et de danse qu’est le 237. Il devient dès lors permis de s’interroger sur les raisons de ce manque de patriotisme culturel et d’attachement à ce qui est nôtre. Est-ce par paresse ? Est-ce parce qu’au fil du temps on a développé le reflexe du copier-coller en que par conséquent on ne sait plus innover ?
Maahlox qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas a perçu le danger qu’il y’avait a tuer l’innovation et la créativité dans notre culture urbaine, il a perçu avec une rare acuité la vérité cardinale selon laquelle nous ne pourrons jamais battre les autres sur leur propre terrain , il a vu le danger de voir un pan si important de notre culture urbaine reléguée au rang de simple faire valoir derrière les autres .

Maintenant espérons que nous allons tous trouver la force de ne pas nous attarder sur la forme de son message mais sur le fond
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