CLASH DANS LE CINEMA CAMEROUNAIS, THIERRY NTAMACK SE FAIT DECHIRER PAR SES PAIRS

CLASH  DANS LE CINEMA CAMEROUNAIS, THIERRY NTAMACK SE FAIT DECHIRER PAR SES PAIRS

Le cinéma au Cameroun existe-il ? S’il existe quel est son niveau réel ? et quels sont les facteurs responsables de ce niveau ? voilà des questions qui mériteraient une mûres réflexion.  Pour Thierry Ntamack, c’est la faute des acteurs dont le jeu serait selon lui nul. En effet, selon, le réalisateur, producteur  et acteur principal du film Le blanc d’Eyanga  qui s’exprimait sur un plateau de télévision en marge de la promotion de son atelier de formation des acteurs camerounais au jeu d’acteur ‘’les acteurs camerounais sont nuls’’ sauf que ça déclaration a aussitôt provoqué une levée des bouclier de la part du monde du cinéma.

De Francoise Ellong à Raphaël Matouke, de Camille Owono à Rolland Albani, tous lui sont  tombés dessus à bras raccourcis, et c’est avec raison il faut le dire. De un il faut noter qu’il n’existe pas un cinéma mais des cinémas camerounais, la composante anglophone du septième art au Cameroun étant très bien structurée et assez performante avec des acteurs d’un niveau irréprochable. Reste donc la composante francophone, et là on tombe dans le règne de l’amateurisme, de la subjectivité, des hommes-liges véritables présidents fondateurs à la fois, producteurs, scénaristes, dialoguistes, acteur principaux de leur film. Et même jusque là on trouve de très bons acteurs qui revalorisent comme ils peuvent cet art.

Somme toute, le problème n’est pas, comme le pensent certains, la critique émise, encore moins le nom de la personne qui a formulé cette critique, le problème c’est la manière un peu simpliste de généraliser et d’infliger une note collective à toute une corporation.