NAPSTER KALLASH CLASHE BIMSTR

Le Game  au Cameroun semble se définir par la récurrence des chocs et des clashes entres les différents acteurs de ce secteur en pleine effervescence. Les querelles naissent chaque jour, et les sujets de discorde son légion.  La dernière querelle en date c’est celle entre Napster Kallash, et le media Bimstr.

La querelle porte sur le Mbolé, ce courant musical, né dans les bas-fonds de nos quartiers populaires et qui est en train de s’imposer comme un rythme majeur non seulement dans notre pays. Dans un post sur sa page facebook le media d’Anicet  Nemani que l’ancien réalisateur de clip vidéo jadis très célèbre et  aujourd’hui l’ombre de lui-même qualifie de media des bohboh, se targue de porter ce rythme musical et de le faire grandir. Ce qui ne plait pas beaucoup à Naspter qui est un peu disons-le le pendant de Maahlox du côté des réalisateurs, dans le genre grande gueule et tête de turc, sauf que contrairement à Maahlox — avec qui il s’est déjà d’ailleurs aussi pris la tête — lui il a son heure de gloire derrière lui. Même s’il faut reconnaître pour le déplorer une vraie tendance à l’autoglorification, au snobisme et à la récupération du côté de chez Bimstr. 

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C’est d’ailleurs ce que Napster semble surtout reprocher à Bimstr, son manque de proximité avec les artistes des quartiers difficiles et des relations incestueuses avec les milieux friqués. D'ailleurs, les commentaires des Mobléboys sous le post de Naspter laissent voir qu'ils sont pour la plupart d'accord avec lui. Notons quand même à la décharge de Bimstr que chacun est libre de créer son média et de lui donner l’orientation sociologique qu’il veut, il n’est pas interdit à Naspter de monter sa propre plateforme et de lui donner l’orientation qu’il veut. Il n’est pas intelligent de vouloir construire un scénario de lutte des classes sur un art dont aucun des deux ne peut revendiquer la paternité. Tout comme se glorifier parce qu'on soutient un mouvement culturel duquel on tire pourtant d'important revenus c'est de l’esbroufe.

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En tout cas, le mbolé est aujourd’hui un patrimoine national et chaque camerounais à son niveau devrait le pousser pour l’emmener à rivaliser avec des styles étrangers, à s’imposer à l’extérieur et à apporter la touche camerounaise dans le grand rendez-vous de la mondialisation. Les querelles autour de qui fait quoi et les batailles d’égos entre des gens qui tous ne pèsent pas grand-chose devraient cesser