Le problème de la
musique d’Afrique Francophone ressemble à s’y méprendre au problème économique
de cette même Afrique francophone. Tout vient de Paris et tout ce qui vient de
Paris est nocif. Débarqué avec tambour et trompette il y’a quelques années, Universal Music Africa, du moins pour
ce qui concerne les musiciens camerounais, s’est avéré être un fiasco total
avec une chute de productivité, d’originalité et même de qualité.
Tenor, Locko, ne sont plus aujourd’hui que
l’ombre de ce qu’ils étaient ils y’a quelques années avant qu’ils ne signent
avec le label qui est sous entendu être une major. Les productions ne sont plus aussi régulière, et lorsqu’il
y’en a une, c’est du grand n’importe quoi, des fiascos retentissants à titre
d’exemple, l’album Cloud9 de Locko passé
inaperçu, de l’autre album The Bridge
dont personne ne parle vraiment, de son actuel single mêmes mêmes choses qui
n’est pas un référence, ou encore ce clip de Speedy fabriqué
apparemment avec un téléphone portable pour Tenor.
Sans vouloir aller
aussi loin que ceux qui accusent le label de pratiques négrières et même
d’arnque (faire travailler ses artistes africains pour réinvestir les gains sur
ses artistes français qui pour la plupart sont des no names), on est un peu
estomaqué de voir la négligence dont sont sujettes les carrières d’artistes qui
étaient pourtant prometteurs sinon des stars confirmées. Une communication
inexistante et amateur –Tenor
s’occupe lui-même de ses réseaux sociaux, et apparemment de sa communication-,
tout en rendant ces artistes inaccessibles pour la plupart des promoteurs
culturels locaux au travers de contrats
à rallonge, aucune tournée, aucun concert en tête d’affiche une exposition
médiatique quasi nulle.
Peut-être serait-il
temps que quelqu’un se décide à mettre fin à ces pratiques. Si le gouvernement
ne le fait pas, que les multiples syndicats d’artistes qui ont poussé de gauche
à droite le fasse. Surtout il est important désormais pour nos artiste d’apprendre
la leçon de Richard Bona, qui démontré qu’on peut se mettre en indé et
réussir, déjà que la plupart d’entre eux étaient déjà des stars avant Universal. De plus, des expériences
comme celles de Salatiel ou de Maahlox devraient inspirer
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