L’année
2020 est une année noire pour la culture camerounaise qui perd coup sur coup deux
de ses monuments.
Après Manu Dibango, c’est celui qui et connu
pour tous comme le griot bamoun qui a tiré sa révérence, hier. Le père de U Goya et d’autres titres d’anthologies
comme son L’amour repris notamment par Stanley Enow ou encore Mona, repris par Sergeo Polo, l’homme aux 37 ans de
carrière, musicien et poète a succombé à un AVC ‘le troisième en dix ans).
Originaire de l’ouest,
plus précisément du département du Noun où il est né en 1955 Claude Ndam s’impose sur la scène
culturelle dans les années 80 grâce à ses œuvres qui mêlent avec une rare
maestria, le Jazz et rock au rythmes folklorique du terroir bamoun ce qui lui aura
valu d’être élevé à la dignité de Nji par le roi Bamoun.
Avec lui donc, une
autre des figures de cette époque où la musique camerounaise avait des talents
dignes de ce nom et non des musiciens de Youtube, de l’autotune et de la
musique numérique s’efface, qui pour reprendre le flambeau ?
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