COMMENT SAUVER L’INDUSTRIE DU DIVERTISSEMENT AU CAMEROUN ?

Contrairement à ce que pensent notre gouvernement et certains parents qui réfléchissent encore comme en 1950, le divertissement (culture) est une industrie et non un dépotoir pour les bandits et ceux qui  ont rats leurs vie. Du livre au Cinéma, de la musique au sport, l’industrie du divertissement est un grand vivier pour l’emploi et la création des richesses --à titre d’exemple l’industrie du divertissement au Etats-Unis pèse plus de 800 milliards de dollars au  ( 100 fois le budget du Cameroun)--et à ce titre elle mérite d’être soutenue, encadrée et protégée.

Malheureusement, dans notre pays, la part belle est faite aux produits étrangers, 99% des contenus sont étrangers,  et comme d’habitude, on ne voit les gens se bouger et pousser des cris seulement lorsqu’ils estiment avoir été insultés. Et c’est ça le problème, nous sommes incapables de penser en terme de protection et de promotion de ce qui est nôtre et surtout incapables de nous mettre ensemble autour d’un objectif commun. Les artistes, se comportent comme des stars sans vraiment l’être, les communicateurs sont des tueurs à gages qui n’on en tête  que les gombos, les producteurs sont des truands qui se glissent dans l’industrie juste pour escroquer les crédules avant de disparaître, même le gouvernement qui devait mettre en place une politique cohérente de développement de l’industrie du divertissement ne joue pas son rôle. Le ministre de la culture est devenu celui de la musique et n’a en tête que le partage des maigres droits d’auteurs.

Il est temps que nous comprenions tous le potentiel que représente cette industrie et que nous nous décidions à nous bouger le derrière pour commencer à promouvoir la culture made in 237 avec sérieux. Et n’allez pas nous dire que c’est à cause du public. Un public s’éduque et suit la tendance impose par les médias. Si les chaines de télé étrangères, les musiques et les films étrangers étaient bannis, le public camerounais commencerait à s’intéresser aux produits culturels made in Cameroun.

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