C’était jusqu’ici
la plus grosse faiblesse de notre industrie cinématographique, la frontière
étanche entre son côté francophone et anglophone. Très peu de série ou film
produit dans l’une des deux langues sont traduits dans l’autre. Une absence de
structure de doublage pour un pays qui pouvait pourtant à l’exemple du Canada
tirer profit de son bilinguisme pour créer des emplois dans le cinéma.
Heureusement il y’a
des gens qui nuit et jour pensent, réfléchissent à des moyens de rendre les
contenus accessibles à tous les camerounais. Et Ulrich Takam qui a déjÃ
démontré sa capacité à offrir une vitrine à notre cinéma est de ceux là .
Ça a été la principale
innovation de cette rentrée des programmes sur sa chaîne Youtube, des
sous-titres en anglais pour toutes les productions, ce qui est d’un premier pas
non négligeable, en attendant qu’on en arrive au doublage. On se demande se qu’attendent les autres producteurs
et comédiens pour franchir le pas.
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