Ça avait commencé
avec Numerica et sa voix de cochon castré, puis il y’a eu Nyangono du Sud , ensuite
l’incongruité Grand Barack, et aujourd’hui, c’est Joël La Fleur et les fameuse Tranches
d’ananas qui tiennent le haut du pavé de la musique chez nous. À croire que
notre musique, à l’heure où les autres se vendent et montrent le meilleur d’eux
a décidé de montrer notre incapacité à être sérieux y compris dans des domaines
de pointes qui servent à mettre en exergue le talent, à vendre notre savoir faire et à rapporter des
sommes colossales.
Alors que des jeunes
talentueux peinent à trouver des soutiens et des producteurs, d’immenses sommes
d’argent sont investies sur des gens qui ne méritent pas le nom de musiciens. Alors
que ceux qui se battent au quotidien pour créer des belles mélodies et des
beaux textes sont ignorés de tous, tout le monde ne parle que des facéties des
pires médiocres du monde auxquels on déroule même le tapis rouge
Et après, il y’en
aura qui s’étonneront de la déchéance de notre musique, comment encourager les
artistes à travailler s’il suffit de se mettre dans un culotte découpée à la
hache pour devenir une star ? Comment nous imposer à l’étranger si les
moyens et l’accent sont mis sur des phénomènes de foire ?
Notre société
semble avoir décidé d’aller dans le caniveau et de promouvoir la médiocrité et
le plus paradoxal dans ça c’est qu’il y’a des gens pour crier au scandale quand
ceux qui ont mis l’accent sur l’excellence se moquent de notre musique. Certains
le prennent pour des blagues et des phénomènes innocents sauf qu’à la longue la
médiocrité s’installe et les pires accèdent aux espaces de visibilité jetant un
discrédit sur notre musique à l’extérieur.
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