Un groupe
d’artistes de la musique urbaine parmi lesquels Salatiel, Magasco et Daphné
s’est rendu chez le ministre de la culture avec pour objectif de discuter de la
nouvelle loi sur les associations artistiques qui fait couler beaucoup d’encre
et de salive au pays de Richard Bona.
Si les artistes ont exprimé leur satisfaction et même leur gratitude à propos de la loi (même si on est bien étonné de ce qui peut bien les satisfaire dans cette loi) en soulignant qu’il n’y avait jusqu’ici
aucun instrument juridique réglementant ce secteur, ils ont soulevé une foule de choses qui pourraient s’améliorer.
Entre autres
1.
Qu'il y a eu un manque de consultation appropriée avec les jeunes artistes
pendant l'élaboration du projet de loi
2.
Des précisions supplémentaires sont nécessaires sur certaines dispositions de
la loi, telles que celle exigeant que les artistes soient agréés avant
d'entreprendre des voyages internationaux pour des spectacles, sachant que si
tel était le cas, cela aura un impact négatif sur la carrière de nombreux
artistes qui dépendent des expositions internationales fréquentes, souvent Ã
court terme.
3.
Placer les jeunes au centre de l'application de la nouvelle loi, afin qu'ils
déclarent pouvoir utiliser leur dynamisme, leur énergie et leur expertise dans
la nouvelle économie numérique, pour faire avancer l'industrie de manière Ã
protéger les intérêts de l'ancienne génération de légendes et jette les bases
des artistes à venir;
Outre
cela, d'autres questions importantes ont été soulevées par les parties
prenantes comme des questions nécessitant une attention urgente afin
d'améliorer la stature financière de l'industrie:
1. La
mise en Å“uvre diligente de la loi de 2003 qui dicte un quota de 60% de contenu
local dans tous les médias au Cameroun, et une nouvelle imposition d'un quota
d'au moins 80% de contenu local dans tous les médias au Cameroun, conformément
à l'exemple du grand les industries qui ont utilisé ce système de quotas de 80%
pour faire croître leurs industries de manière exponentielle et contribuer
grandement au PIB national;
2. La
rémunération financière des artistes locaux est très faible par rapport à la
rémunération perçue par les artistes étrangers pour des performances au
Cameroun; Cependant, les artistes locaux ont déployé beaucoup d'efforts pour
développer le secteur du spectacle et méritent un meilleur traitement;
3.
Enfin, la reconnaissance obligatoire des musiciens locaux par les personnes
morales pour les accords de parrainage et les spectacles - en termes simples,
utiliser et rémunérer correctement les icônes camerounaises pour commercialiser
des produits au Cameroun, par opposition à l'utilisation de visages étrangers
et à l'envoi de notre argent à l'étranger. En outre, la garantie de la responsabilité
sociale des entreprises est mise en œuvre pour améliorer le secteur de la
musique.
Les
artistes ont présenté une lettre signée adressée au Président de la République,
S.E le Président Paul Biya, contenant ces questions. Ils ont également résolu
en interne de poursuivre le processus de consultation avec le ministère de
l'eth, en veillant à ce que davantage d'artistes et d'intervenants soient
invités à se joindre au processus, qui aboutira à la soumission au ministre des
Arts et de la Culture d'une proposition plus détaillée pour les textes
d'application et le raffinement de la loi.
Artiste
et partie prenante présents au public:
M.
Leo - Artiste
@Chi
Chi Ladislav
@Cire
Dey
Dj
Bilick
Perle
Louma
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