Aujourd’hui,
beaucoup de gens avec ou sans grand talent se précipitent dans la musique juste
parce que d’une certaine manière, c’est le débouché du moment, et pour eux,
c’est juste un job, un gombo, un pointage. Pour d’autres par contre, la musique
c’es bien plus que ça, c’est une religion, une vocation, un virus attrapé le
plus souvent dès le bas âge. Et El
Negro’o est de ceux là.
C’est à l’école
primaire que le jeune Nzouenkeu Bertrand
Alex va s’intéresser à la musique plus précisément au rap. Et très tôt, il
commence à se produire sur les scènes scolaires pastichant des artistes comme SInik, Ak-SSaang-Grave et Tony
Nobody. Il n’est donc pas étonnant qu’ne classe de 3e, il tente une
première expérience musicale en fondant le groupe Mystral avec deux amis, groupe qui auar à son actif plus d’une
demi-douzaine de chanson produites avant son éclatement dû aux divergences de
vision entres ses différents membres.
Néanmoins, fort de
l’expérience acquise au sein de son groupe, et , habité par son envie de faire
de la musique son métier, El Negro’o
va se lancer dans les compétitions de Hip hop de la ville de Douala ( Hip hop fi, Hollyday Hip Hop, Sweech
Olympic,Poto-poto Hip Hop Compet) grâce auxquelles il se perfectionne
et gagne en maturité. Le résulta sera la sorti de son premier je suis sur mon
31 qui lui donne un nom dans le milieu Hip Hop de Douala.
Une fois son bac en
poche, il fonde avec son complice Nara le groupe MVP auquel s’ajoutera un autre
rappeur, groupe qui va lui permettre d’asseoir sa notoriété dans la ville et de
figurer sur les meilleures scènes de rap de la ville. Et surtout lui permet de
signer avec le label CJK ENTERTAINMENT
qui lui offre ses trois premiers clips, et plusieurs singles, et surtout l’EP
Coup Franc qui connait un grand succès.
Aujourd’hui il nous revient avec La balle Fond,
un single actuellement disponible sur toutes les plateformes de téléchargement
et dont le vidéoclip est en tournage.
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