Maladroite tentative des artistes camerounais de faire de la recup autour de la guerre au NoSo.

 

La guerre au NoSo dure depuis quatre ans et bien des fois, lorsque nos artistes, fidèles à leurs tradition de suivisme ont emboité le pas aux artistes étrangers pour s’indigner de réalités dans des pays lointains, nous avons ici préconisé qu’ils s’occupent de ce qui se passe à leur porte, et bien des fois ils ont esquivé la question, préférant se réfugier derrière une pseudo neutralité qui n’était que de la couardise.

Et comme toujours avec eux, il a fallu un mouvement d’indignation des artistes nigérians contre les violences policières dans leurs pays pour qu’à l’emporte pièce, ils se souviennent du Noso et commencent à s’agiter dans tous les sens.

Comme si ça ne suffisait pas, les plus niais d’entre eux, à l’instar de Maahlox ou de Mani Bella en ont profité pour rejeter sur les autres la responsabilité de leur lâcheté.

Une chose est sûre, comme toujours et bien vite, ces artistes sans reliefs , sans identités et qui ne sont bons qu’à suivre, ces artistes incapables d’être des leaders mais qui se réfugient derrière les autres vont une fois le petit buzz passé rentrer dans leurs coquilles en attendant de recommencer à pleurer àà l’occasion de la distribution des droits d’auteurs ou lorsqu’un vrai artiste, porté aux nues par ses concitoyens parce que lui aussi se sera impliqué dans leur quotidien viendra percevoir le cachet qu’il mérite.