Cette seule
semaine, nous avons eu quasiment coup sur coup, les révélations de Daphné sur
les abus qu’elle a subi et le viol de Minette. Et pendant que des voix
s’élèvent pour condamner ces abus, d’autres se lèvent pour les justifier et
accuser les victimes. Cette fracture de prime abord anodine, exprime toute la
complexité de la question des abus sexuels, de leurs qualifications et même du
traitement à apporter aux victimes dans notre société. si certainsprennent fait et cause pour elles, la société dans s agrande majorité a encore de la feemme une perception d'objet et de souffre-douleur qui doit servir le bon vpouloir des hommes et doit seule porter la resposnsabilité de toutes les tares de la société..
Cela est d’autant
plus difficile que dans la plupart des cas, les violeurs sont des membres de
l’entourage de la victime qui ont une certaine autorité sur elle (généralement
un parent, un ainé un enseignant). De plus pour le moment, notre société ne
semble pas encore avoir totalement intégré la dimension criminelle des abus sexuels.
Et, la plupart du temps, les cas sauf lorsqu’ils sont flagrants et que le crime
est particulièrement abject (viol de bébé ou de très jeune enfant), sont
étouffés et la victime contrainte de se
rétracter, parfois même forcée de côtoyer son bourreau et de continuer à subir
les viols.
Mais il est
peut-être temps que notre société accepte de comprendre que le viol est un
crime à la fois physique et moral. il est une atteinte à l’intégrité physique
et à l’équilibre psychologique de la victime. il devrait être sanctionné avec
la dernière énergie et les arrangements à l’amiable auxquels on assiste le plus
souvent devraient être réprimé par la loi. Il n’est pas interdit d’envisager
comme l’a suggéré Mani Bella la castration pour les violeurs comme cela se fait dans des
pays comme les Etats-Unis. De plus les familles et les parents devraient
apprendre à écouter leurs enfants et à leur accorder le bénéfice du doute.
Ne ratez pas la
suite de cette série la semaine prochaine, nous iront à la rencontre d’un
psychologue pour essayer de déterminer les ravages causés à la victime par le
viol.
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