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Décidément, l’esclavage et son
corollaire le racisme sont une page douloureuse du passé que nous ne tourneront pas de sitôt. et une fois de plus, c'est des Etats-Unis, que le racisme montre son horreur.
Des lycéens de la ville d’Aledo, état du Texas,aux États-Unis, achetaient et vendaient virtuellement leurs camarades noirs en les traitant d’esclaves,dans des groupes Snapchat, comme le raconte le Washington Post.
“Cent dollars pour celui-là !” “Un dollar pour celui-ci ! Ce serait mieux s’il n’avait pas des cheveux si moches.” Ces échanges, relayés par
le Washington Post, ont eu lieu au sein de groupes Snapchat
réunissant des lycéens de la ville d’Aledo au Texas. Plusieurs
espaces virtuels de la sorte existaient, explique le quotidien de la capitale
américaine, avec des noms souvent très explicites, comme
“Commerce des esclaves”.
“Sur ces groupes, les élèves faisaient
semblant d’acheter et de vendre leurs camarades noirs”, explique le média américain, qui
précise que l’on ne sait pas combien d’élèves ont participé à ces échanges, ni
de qui il s’agit. Ce que l’on sait, néanmoins, c’est que des sanctions ont
été prises à leur encontre par le district scolaire de la ville.
“Il n’y a pas de place pour le racisme
ou la haine dans le district scolaire indépendant d’Aledo”, a réaffirmé la responsable du
district en question, Susan Bohn, dont les déclarations ont été reprises par le Washington
Post. “L’utilisation d’un langage offensant et raciste est
totalement inacceptable et interdite par notre district.”
Des lycéens “traumatisés”
Outre les mots, des
images posent aussi problème, poursuit le média américain, qui signale que l’un
de ces groupes racistes était illustré avec “l’image d’un
pistolet, d’un policier blanc et d’un homme noir”. Une représentation évocatrice, au
vu des nombreux cas de violences policières contre les minorités qui ont
émaillé le passé récent des États-Unis
Plus grave
encore : “Un élève au moins, mentionné comme ‘vendu’ dans les
chats, a reçu par la suite des captures d’écran des conversations le
concernant”, écrit le quotidien de
Washington, selon qui les lycéens visés dans ces groupes seraient “traumatisés”.
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