Seulement quelques heures après la sortie de son Album « Urban Bantou » Mink's fait face à des accusations de plagiat de la part d'un jeune artiste et, pour le bien de tous la #teamKongossa_Magazine a tenu à faire une recherche sur le plagiat notamment en musique.
Plagiat ou quête de buzz?
S'il y'a quelque chose qui ne manque pas dans le domaine de la musique au Cameroun ce sont les accusations de plagiats. Souvent il suffit juste de quelques bout de parole, de la ressemblance du titre ( Doucement de Daphné, qu'une jeune artiste depuis oubliée reclamait à corps et à cris, ceci alors qu'elle-même avait plagié le groupe ivoirien Tour 2 Garde), ou même d'un instrumental comme dans le cas actuel de Mink's pour que des accusations de plagiat fusent et enflamment la toile. Si certaine , comme dans le cas de Tchapeuh Tchapeuh des Kankans Boys et de Happy d'Efoulan sont avérés, la plupart du temps, ces accusations ne sont ni pas fondées. Il s'agit le plus souvent de maladroites tentatives de faire le buzz pour ces artistes no names, lorsqu'il ne s'agit pas tout simplement d'ignorance du cadre juridique codifiant la protection de la propriété intellectuelle sur les œuvres artistiques (les droits d'auteurs) au Cameroun.
Le plagiat, simplement expliqué
En effet, très peu d'entre eux savent qu'une chanson si elle n’est expressement protégée fait partie du domaine public, et n'importe qui peut l’executer et la publier. Très peu comme ce fameux K Johnson qui hurle partout savent que le propriétaire des droits sur un beat c’est le beatmaker, qu'il l'ait fait ou non avec la collaboration de l'artiste, celui-ci ne peut aucunement, s’il n’a pas acquis l’exclusivité des droits, interdire au beatmaker de le vendre à un autre. Ça peut faire mal, mais c’est le droit.
Notons pour finir que le lieu pour présenter ses réclamations c’est le tribunal, et non pas facebook ou les réseaux sociaux.
#musique #chroniques #plagiat
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