Statut de l'artiste les raisons de l'échec.

                                       

                                      Credit photos: Mink'S Tous drouts reservé

Qui de la poule ou de l'œuf est l'ainé ? Seul celui qui pourra répondre à cette question viendra à bout du casse-tête que représente la question du statut de l'artiste au Cameroun. Est-ce l'artiste qui mérite un statut ou est ce le statut qui fait l’artiste ? Ce statut entrainera-t-il automatiquement une meilleure structuration du milieu ? Est-il la baguette magique qui d'un coup va assainir la gestion des droits d'auteurs ? Bien malin qui pourra répondre à toutes ces questions

Plus que toute autre corporation au Cameroun les artistes brillent par leur incapacité à pouvoir faire taire leur différence lorsqu'il s'agit de défendre leurs intérêts. Bien plus que tout autre corps social, le milieu artistique à tous les échelons est truffé d'aventuriers, de pêcheurs en eaux troubled et de pirates qui préfèrent la profession désorganisée.

Qui est producteur ? Manager ? Organisateur de spectacle, communicateur ? A-t-il une licence ou une accréditation ? Qui peur faire quoi ? Qui est le porteur identifié de cette bataille? Quels sont ceux qui sont du même avis que lui? Quelles sont les actions et les mesures de retorsion possible? Jusqu'où sont-ils prêt à aller pour défendre leur gagne-pain?  Les chantiers d'organisation qui devraient normalement préceder cette revendication sont assez nombreux, et tout est fait comme si.on évitait les questions  de fond. C'est vrai qu'on a déjà un peu l'habitude avec les artistes de ce genre de mascarade ( qui a oublié lenfameux MAC piloté par Maahloox et Dynastie le Tigre?). Ce qui laisse penser que  la plupart des gens derrières cette histoire de statut , pour la plupart des artistes de pacotille ou ayant leur carrière derrière zux, le sont pour des raisons alimentaires.

Finissons en rappelant au artistes que les avancées dans tous les domaines du travail tant dans le monde que dans notre pays sont œuvre d'organisations professionnelles solides. Il est aberrant que les taximen par exemple pourtant concurrents directs trouvent le moyen de entendre sur un certain nombre de revendication dans le but d'ameliorer leur quotidien