La toile est en feu depuis l'irruption hier d'une video montrant une altercation entre la député Nourane Foster et des policiers.
Selon les sensibilités politiques, tribales ou même sociales des camps se sont formés, et les passions se sont déchainées au point où le commissaire Mezang, chargé de la voie publique dans la ville de Bafoussam où l'incident a eu lieu à donner sa version des faits.
Selon lui, la fermeture de cette voie lors des fêtes musulmanes est une pratique courante. La mosquée étant trop petite pour contenir tous les fidèles il est de coutume que la prière se passe sur la voie publique.
Le commissaire précise que plusieurs voies de contournement ont été amenagés afin d'assurer la sécurité des fidèles « Il y'a au moins 5 déviations qui permettent d'eviter cette zone (…) Toutes les voitures contournaient , cette dame a décidé de braver les déviations ». Explique-t-il.
Il est donc clair que contrairement aux premières réactions et à la première version des faits, c’est la député qui était en tort, d'autant plus que comme l'explique si bien le commissaire « Si ces fonctionnaires la laissaient passer, les gens qui étaient en train de prier auraient dû se lever pour la laisser passer avec sa voiture »
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