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Accusés
par Me Alice Kom avocate de Martin Camus Mimb de bénéficier de l’appui des
pouvoirs publics, notamment du ministre de la promotion de la Femme et de la
Famille, les avocats de Malicka Bayemi expliquent le renvoi de l’audience.
Le 18 aout dernier, Martin Camus Mimb et son co-accusé
Wilfrid Eteki passaient pour la 3e fois devant le juge pour répondre
des crimes de d’atteinte à l’intimité de Malicka.
Alors que le camp Mimb s’attendait sans doute à un
rapide dénouement et à un verdict de non culpabilité, l’audience a été reportée
au 8 septembre. Ce qui s’ajoutant au rejet de la demande de remise en liberté
de l’ex DG de RSI fait grincer des dents les avocats et soutiens de Mimb qui
pointent du doigt l’ingérence des pouvoirs publics.
Bien entendu, pour le camp Malicka à qui semble
bénéficier ces multiples reports, pas question de reconnaitre une quelconque ingérence
ou coup de pouce venant des pouvoirs publics. Répondant au journal Le Jour, Me
Fousse, explique « Par principe, la demande de renvoi appartient bien souvent aux
parties et la décision de renvoi est une prérogative du tribunal. A la dernière
audience, après une suspension d’audience tous les avocats ainsi que le
ministère public ont été appelés pour s’entendre dire qu’en raison de l’indisponibilité
d’un membre du collège des juges, il était opportun de renvoyer l’affaire pour
ne pas avoir à faire des débats sur lesquels ont serait obligé de revenir forcément
lorsque le juge indisponible sera remplacé. On peut donc penser que c’est dans
le souci d’une bonne administration de la justice que cette décision a été
prise. Prise sous cet angle cette décision ne nous cause aucun problème »
La grosse question reste donc celle de savoir
pourquoi les avocats de Martin camus Mimb, bien au courant des raisons des
renvois essaient de faire croire qu’une telle action est anormale ?
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