L’ouvrage intitulé « Dans la peau d’une
femme » est un essai juridique de plus de 200 pages divisés en 4 (quatre) parties
et qui contient 21 chapitres .
L’ouvrage empreint du charme
juridique, se veut engagé dans la lutte pour les droits des femmes à
travers la mise en exergue aussi bien
des textes juridiques internes que des conventions internationales qui promeuvent
la pleine égalité de genre. Ces différents instruments juridiques méconnues par
la majorité de la gente féminines ont pourtant pour but de limiter et progressivement supprimer les
facteurs qui empêchent la femme d’avoir la pleine jouissance de ses droits
comme les êtres humains de l’autre sexe, du seul fait de son genre.
Malgré ces progrès
remarquables dans l’évolution normatif des droits des femmes, il n’en demeure
pas moins que certaines législations anachroniques et surannées, ainsi que le
poids des cultures et des traditions, en Afrique en général et au Cameroun en
particulier sont entre autres des obstacles à la réalisation de cet idéal.
C’est pourquoi les auteures Sylvie et Liliane EKOBE, juristes, et donc
investies au quotidien dans la défense des droits de leurs semblables, et à
travers cet ouvrage entendent participer à la
vulgarisation des droits de la femme en vue d’une meilleure prise en
compte et d’une protection plus accrue et adéquate de ceux-ci. Cet ouvrage
d’environ 200 pages présente le tableau des freins à l’émancipation complète de
la femme dans notre société, et met à nu les causes qui entretiennent et
encouragent les discriminations et violations des droits de la femme, avant
d’offrir à celle-ci des clés pour contribuer, en tant qu’actrice principale, au
respect de ses droits ainsi qu’à l’amélioration de sa condition. Si cet
ouvrage est avant tout une sorte
d’instrument de women empowerment, il ne s’adresse cependant pas qu’aux femmes
mais également aux hommes, qui selon les auteures jouent un rôle de premier
plan aussi bien dans la perpétuation des discriminations et violations
décriées, que dans la lutte contre celles-ci.
par Pauline Ongono
Aucun commentaire
Enregistrer un commentaire