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Pour
sa deuxième sortie sur ce qui est devenue « l’affaire du Moustique »,
la journaliste nigériane officiant pour BBC Sports, maitresse de cérémonie au tirage au sort de la CAN s’est
plaint de l’élan de fanatisme teinté de xénophobie qui s’est emparé des
camerounais après sa blague sur sa nuit passée au Hilton.
Mimi Fawaz, insistant sur le fait qu’il s’agissait juste d’une blague en parlant du moustique,
qui l’empêchait de dormir le 17 août dernier, précise
que son intention n’a jamais été d’insultée le Cameroun.
«Parler du moustique qui voulait me piquer,
c’était une blague sur un moustique. C’est pas le pays que j’insultais. J’ai
toujours écrit de bonnes choses de votre pays. Un pays qui a une grande
histoire liée au football. J’adore le football. (…) C’était violent. Les gens
m’ont insultée. J’ai trop eu d’insultes comme j’ai jamais eues dans ma vie. On
m’a appelée pute, salope, tous ces noms…», a-t-elle
confié aux bords des larmes à un proche.
Un comportement qui risque de salir l’image du Cameroun surtout que, loin de rester une affaire sportive, l’affaire du moustique est devenue une affaire politique, des fanatiques tribalistes comme Luther Meka, oubliant que la CAN est un moment de partage et non d’exclusion s’emparant de cette affaire pour régler leur comptes «Il faut arrêter les arguments sordides. Cette libano Nigerianne Mimi Fawaz ne faisait l’appel de balle à personne. Elle est dans un réseau qui a voulu salir la Can. Pigiste de Vox Africa dont le propriétaire est ou fut le soutien de Heluh, on comprend tout. Nous ne voulons plus les enonchong, Mimi Fawaz, les importations de la diaspora renégate et ingrate dans nos choses. Elle est pratiquement du souchisme. Chetah et Leo pouvaient faire l’affaire. Désormais c’est entre nous au Mboa à la Crtv ou rien. Le lobby qui a voulu lui faire gagner de l’argent et la mettre au coeur de cette organisation doit tirer les conséquences de ce casting embarrassant et contre productif», a-t-il écrit sur sa page Facebook.
Notons pour le déplorer que ce n'est pas la première fois que les camerounais s'en prennent à un journaliste venu couvrir un évènement sportif dans leur pays, il y'a quelques mois, Martin Camus Mimb aujourd'hui en prison s'en prenait à Anthony Pia ( toujours sur la base de son origine ethnique) qui avait eu le tort à l'époque de critiquer la réalisation technique des matches par la CRTV. Une image d'intolérance et de fanatisme aux antipodes de l'esprit de partage et de convivialité africaine défendu par le football.
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