Soupçonné
par beaucoup d’avoir des visées sur la FECAFOOT
et d’avoir l’intention de
se lancer dans la course à la présidence de la Fédération camerounaise de
football lors des prochaines élections prévues le 11 décembre 2021, Samuel Eto’o Fils s’il ne s’est pas encore
officiellement prononcé multiplie les petites phrases sibyllines.
Alors que les entourloupes et les petits calculs qui ont détruit le
football camerounais refont surface, le grand 9 évoque l’esprit qui devrait
guider les acteurs tout au long de ce processus électoral et même dans la
gestion du football camerounais.
Le processus électoral en vue de désigner les prochains dirigeants de la
Fédération camerounaise de football et ses ligues décentralisées est déjà en
cours. Il sera bouclé par l’élection du nouveau comité exécutif de la
fédération, le 11 décembre 2021, selon le dernier chronogramme rendu par la
Commission électorale.
L’ancien joueur du FC Barcelone et de l’Inter Milan, réagissant au rumeurs
qui le donnent candidat a ce samedi 28 août 2021, en marge de la cérémonie de
clôture d’un championnat de vacances à Pouma, petite localité située sur l’axe
Douala-Yaoundé dont il faisait partie des invités vedettes, donné son avis,
sans vraiment trancher la question « Chaque
chose a son temps mais le moment venu, je vous donnerai ma position de manière
officielle. » A-t-il déclaré chez nos confrères de Gazeti237.
Samuel Eto’o, qui a contribué selon beaucoup à la chute de son
compatriote Issa Hayatou à la CAF, milite néanmoins pour un changement et
une meilleure gestion du football camerounais. « Le plus important aujourd’hui, c’est de se dire que le football
camerounais doit se jouer, le football camerounais doit être bien dirigé et de
manière transparente, a ajouté le quadruple ballon d’or africain. Nous devons
savoir que tout ce que le football camerounais produit appartient à toutes ces
grandes familles du football et il est inadmissible de voir peut-être certains
joueurs qui ont des difficultés à ne serait-ce que prendre du plaisir dans ce
qu’ils aiment le plus faire. Il faut trouver le moyen de réorganiser tout ça et
puis, que le débat soit au niveau des projets et que ces projets soient assumés
et réalisés surtout. »
L’ancien pichichi de la Liga pense également qu’il faut mettre fin
aux « petites guéguerres des
hommes » qui ne font pas avancer le football camerounais. « Il faut que les gens sachent que le
football n’appartient pas à une ou deux personnes. Si on va dans la légitimité,
je pense que certains sont plus légitimes que les autres mais quand il s’agit
d’un sport qui nous concerne tous, il faut vraiment que les gens soient
mesurés, qu’ils reprennent leurs esprits et qu’ils ne se disent pas qu’ils ont
un mandat pour rester là sans projet. » a-t-il suggéré.
Cependant, de l’avis de certains, Samuel Eto’o bien plus que tous ceux
qu’il pointe du doigt fait partie du problème. Ses adversaires lui reprochent
notamment d’avoir soutenu Seydou Mbombo Njoya président mal élu de la FECAFOOT
qui a à son actif l’un des plus sombres bilans de la fédération camerounaise de
football à ce jour.
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