Affaire Erica Mouliom, Universal Music Africa a-t-il voulu tuer Tenor ?

 

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Quel est le rôle de la major, avec laquelle Tenor s’est séparé en très mauvais termes dans l’actuelle descente aux enfers du rappeur ?

 

Difficile de dissocier les actuels ennuis du rappeur camerounais de sa brouille avec le monstre Universal Music Africa. Selon le magazine en ligne Voila Moi. Le contrat d’Universal avec Tenor signé le 18 septembre 2017 par sa mère (car celui-ci était encore mineur) est fini depuis l’an dernier.  « Il était prévu normalement un album qui devait être fait depuis notamment le 13 avril 2018 mais cela n’a jamais été fait. Et cet album devait être exploité en exclusivité par UMA jusqu’au 13 octobre 2019. Constat fait et visible de tous, aucun album de Tenor n’est jamais sorti, et il faut avouer que dans les sorties de ses singles on n’a jamais remarqué un vrai accompagnement du la maison de disques qui ne se prononce plus que lorsqu’il s’agit de branding. » écrit-il. Quelques temps avant cette brutale séparation, c’était un contrat avec Def Jam qu’on annonçait en grande pompe contrat qui vraisemblablement n’était que de la poudre aux yeux, puisque même après là aucun album n’a été commis.

S’estimant floué, l’entourage de Tenor aurait donc entamé la procédure de divorce avec Universal allant se plaindre à ce qu’il parait auprès de la maison-mère. Seulement, la major ne l’aurait pas accepté de gaité de cœur. Déjà, Pit Baccardi directeur artistique d’Universal Music Africa, répondait à l’époque de la brouille par des tweets et des posts sibyllins et subliminaux qui avaient des allures d’avertissements digne d’un parrain de la mafia. Et quelques jours après, Universal Music Africa passait à l’offensive, faisant retirer de la plateforme Youtube le freestyle inter-espèce de Tenor en alors qu’elle n’en avait  pas le droit, le contrat entre eux étant déjà caduc.

Quelques semaines plus tard, Eunice Zeunon qui s’affichait partout avec le rappeur camerounais et avait même déjà entamé une guerre avec la fiancée de Tenor, probablement sous l’effet des pressions annonçait qu’il n’y avait jamais eu de relation entre Tenor  et elle.

Et seulement deux mois après le début de la brouille, Tenor se retrouvait compromis dans un accident avec mort d’homme. Et à en croire le témoignage de Tenor, le véhicule était devenu incontrôlable. Ce qui laisse tout de suite penser à un sabotage de son véhicule. Par qui donc ? Il est clairement établi que les seuls à profiter d’une éventuelle mort de Tenor c’est Universal à qui Tenor réclamait près de 15 milliards de FCFA. De plus Universal se retrouverait en cas de décès du rappeur propriétaire des droits sur l’intégralité de son répertoire depuis 2017.

 Il faut noter  ce genre de manœuvres est commun dans le monde du show biz , les assassinats d’artistes notoires tels que 2Pac qui voulait s’en aller sont un exemple d’une maison de production qui se débarrasse d’un artiste pour pouvoir exploiter son répertoire. Dans un autre domaine mais toujours dans ce registre, les ennuis judiciaires que la mafia Napolitaine avait causé au défunt pibe de oro Diego Maradona, allant jusqu’à provoquer sa suspension et son exclusion de la coupe du monde seraient à classer dans cette catégorie-là.   

 

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