Samuel
Eto’o passé à la postérité comme le plus grand camerounais de tous les temps,
essuie pourtant une étrange bronca sur les réseaux sociaux depuis l’annonce de
sa candidature à la t^éte de la FECAFOOT.
L’histoire de désamour
entre Samuel Eto’o et la frange de camerounais qui lui en veulent pour une raison
ou une autre continue. Quelques jours seulement après l’annonce de la
candidature de l’ancien capitaine des lions indomptables à la tête de l’instance
faitière du football camerounais de nombreuses voix s »élèvent contre le
capitaine qui a conduit l’équipe nationale de football du Cameroun aux deux débâcles
en coupe du monde 2010 et 2014.
Ses adversaires, dont les
raisons de détester celui qu’on appelle affectueusement le Grand numéro 9 sont
aussi diverses que leurs visages se basent sur un ensemble de raisonnements
parfois très fallacieux pour défendre l’idée selon laquelle le Pichichi n’est pas qualifié pour
diriger la FECAFOOt.
La première frange qu’on
pourrait qualifier de légaliste s’oppose à la candidature du recordman de buts
en équipes nationale camerounaise en arguant que la loi camerounaise ne
reconnait pas la double nationalité et qu’Eto’o détenteur de la nationalité
espagnole ne peut pas diriger la FECAFOOT en vertu de cette loi.
Pour les autres, c’est la
compétence même du père d’Etienne en termes de gestion qui est mise en doute. Convoquant
pour cela les échecs de SET mobile,
de Betoo ou de la Foundes Sport,
ou encore le fait qu’Eto’o n’ait jamais dirigé un club ; ceux-ci n’en
démordent pas que le lion indomptable ne pourra pas gérer la FECAFOOT.
Pourquoi cet acharnement contre Eto’o ?
Parmi ceux qui s’opposent
à Samuel Eto’o, on retrouve pêle-mêle des gens qui lui en veulent pour ses
prises de positions politiques, notamment son engagement auprès du président
Paul Biya lors de la campagne électorale de 2018 : des gens qui
bénéficient de la chienlit actuelle à la FECAFOOT et qui ne voudrait pas voir
un changement de ce côté et surtout, il y’a ses adversaires parmi lesquels se
profile l’ombre de l’actuel président de la CAF , le Sud-Africain Patrick
Motseppe qui semble craindre une candidature future du camerounais à la
tête de la CAF. Un cas de figure qui n'est pas sans rappeler la mésaventure de Didier DRogba recalé par des magouilles pour l'élection à la tête de la Fédération Ivoirienne de Football.
Carimo Impératrice sans make up et sans filtre, tout simplement Waouhhh!!! pic.twitter.com/RxAA91y609
— Kongossa Magazine (@KongossaMagazi1) April 25, 2021
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