Accusée
bien souvent d’être lesbienne, la diva camerounaise s’explique et se défend.
Alors qu’elle prenait part
à l’émission Couleurs tropicales sur RFI, la célèbre chanteuse
camerounaise Charlotte Dipanda est revenue sur la rumeur concernant son
orientation sexuelle.
L’on se souvient qu’une
rumeur s’était repandue sur les réseaux sociaux indiquant que l’auteure de la
chanson «L’ombre d’une autre» était lesbienne. Si cette rumeur avait fait un
énorme tollé sur la toile, c’est parce que plusieurs clichés avaient été postés
sur les réseaux sociaux sur lesquels on pouvait la voir en compagnie d’une
jeune femme appelée Patricia.
ur quelques unes des
photos où on pouvait voir les deux dames, leur rapprochement suscitait pas mal
d’interrogations. Si pour certains internautes c’étaient de simples gestes
affectifs entre deux personnes qui s’aiment bien, pour d’autres, Patricia et
Charlotte étaient bel et bien des lesbiennes. Ce deuxième point de vue soutenu
par un important nombre d’internautes a profondément affecté la chanteuse.
invitée à l’émission Couleurs
Tropicales de Claudy Siar sur RFI le 25 mars dernier, la diva est
revenue sur cet épisode particulièrement difficile de sa vie. Elle explique
avoir puisé dans la foi pour ne pas douter d’elle.
Charlotte Dipanda a
clairement dit que c’était une rumeur infondée. Elle a fait comprendre qu’elle
n’est pas lesbienne.
«J’ai été attaquée par des rumeurs
médiatiques infondées qui ont été très nocives pour ma famille. On m’a beaucoup
insultée. Dans ces moments difficiles, j’ai puisé dans la foi pour ne pas
douter de moi», a-t-elle
déclaré à notre confrère RFI, le 25 mars 2021 au cours du programme
« Couleurs Tropicales ».
Charlotte Dipanda s’est également
exprimée sur son nouvel album dont l’une des chansons phares est intitulée «L’ombre d’une autre».
Dans cette chanson, elle
évoque les difficiles conditions des femmes qui doivent composer avec les
humiliations conjugales et l’adultère au sein du foyer.
«C’est un
sujet tabou en Afrique qui ne doit plus l’être. C’est récurrent et ça ne doit
surtout pas être considéré comme la norme. Cela crée des dégâts psychologiques
énormes car on interdit à la femme de se plaindre et de dire sa souffrance.
Cela remet en question la place de la femme dans notre société. Je voulais
aborder ce thème pour pousser à y réfléchir. Ce n’est pas une situation qui
doit être subie et taboue», a-t-elle déclaré.
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