«C'est l'homme le plus arrogant auquel j'ai parlé» une mère de famille détruit Cristiano Ronaldo

Dans un témoignage publié par le Mirror, Sarah Kelly critique sévèrement Cristiano Ronaldo, qui s'en était pris au smartphone de son fils autiste au terme d'un match entre Manchester United et Everton. Les images avaient fait polémique.Le 17 août, la police britannique adressait un rappel à l'ordre officiel à Cristiano Ronaldo pour avoir fracassé le téléphone portable d'un jeune supporter autiste d'Everton à la sortie d'un match quelques mois plus tôt. Cette histoire, qui était devenue virale et avait choqué, aurait pu s'arrêter là. C'était sans compter sur la mère de l'adolescent, furieuse, qui a adressé un témoignage à charge au Mirror.

"C'est l'homme le plus arrogant auquel j'ai jamais parlé", peste Sarah Kelly, qui raconte, dans ce récit dévoilé ce mardi, avoir reçu un appel de Cristiano Ronaldo peu après l'incident survenu au Goodison Park. Selon elle, l'attaquant-star de Manchester United lui a confié être "désolé" de son comportement... tout en estimant n'avoir "rien fait de mal". En fait, il aurait trouvé des circonstances atténuantes à son mauvais geste. "Il m'a dit: «J'ai eu une terrible éducation, j'ai perdu mon père». Je lui ai répondu que tout le monde a une histoire triste, que j'ai perdu mon père jeune et que j'ai eu un cancer", tacle la mère de famille

."Je me suis effondré en larmes"

Le Portugais aurait surtout profité de ce coup de fil pour dissuader son interlocutrice d'intenter une action en justice. "Il m'a dit qu'il ne voulait pas que ce soit dans les médias ou au tribunal. Il m'a dit qu'il avait une bonne équipe juridique, qu'il gagnerait et qu'il se battrait contre moi jusqu'au bout. Il a dit qu'il savait comment jouer avec les médias", dit Sarah Kelly, précisant que "CR7" n'aurait même pas proposé de remplacer le téléphone cassé.

"Il m'a mis sous pression. Je me suis effondré en larmes", déplore la femme de 37 ans, jugeant aujourd'hui que Ronaldo s'en était "bien tiré" avec le simple avertissement consécutif à l'enquête de police. Ce qui la pousse à vouloir saisir la justice, pour obtenir réparation.

En attendant, Sarah Kelly dit avoir "peur de quitter" son domicile. La faute à des individus malveillants qui l'ont fait passer elle et son fils "pour des criminels".