Débouté par la nouvelle direction de la Fecafoot, l’équipementier français, fait feu de tout bois pour habiller les lions indomptables lors de la coupe du monde 2022 au Qatar. Après une plainte au tribunal du commerce de Nanterre, l’entreprise représentée par le français Yannick Noah aurait activé les réseaux de la Françafrique pour tordre le bras à Samuel Eto’o et avoir gain de cause au détriment du football camerounais.
Une dette Colossale…
Un bref coup d’oeil à la présentation de l’équipementier sur l’encyclopédie Wikipedia indique une dette globalle de 27 millions d’euros ( plus de 15 milliards) en 2018 pour un bénéfice d’environ 1 million et demi d’euros. on comprend donc que non seulement l'entreprise n'avait pas les moyens d'honorer ses engagements vis à vis de la Fecafoot,mais elle est aux abois.
Une marque dépassée désormais sans grande notoriété hors de France.
Si dans les années 60 la marque, d’abord rachetée par Adidas en 1974 et aujourd’hui propriété du suisse Airesis était une référence, elle a depuis longtemps cessé d’être un acteur majeur du domaine. Ainsi on peut noter que la marque n’habille aucun club professionnel de football en ligue 1 française, aucune équipe professionnelle dans les sports majeurs hors de France , un maigre contrat avec la fédération française de rugby. On comprend que dans sa stratégie de reconquête la marque a besoin d’un brand ambassador avec une vraie renommée internationale et pour booster ses ventes et pour imposer son image et dévoiler son savoir-faire.
Un contrat de dupe avec la Fecafoot.
L’un des points les plus étrange du contrat Fecafoot-Le Coq Sportif c’est la valeur monétaire du contrat. Moins de 3 millions d’euros en 3 ans pour un contrat avec la 10e nation la plus titrée du football mondial, la meilleure sur le continent africian, avec à la clé des équipements qui ne unisexués faits pour les seniors masculins pas souvent adaptés pour les catégories inférieures et les seniors dames. Autres mauvais point pour la firme alsacienne detenue par des suisses, l’absence obstinée de point de vente officiel des gadgets et kits sur l’ensemble du territoire camerounais, une aberration à l’heure du sport biznes.
Un peu comme il fallait s’y attendre, très vite le duel Fecaffot-Coq Sportif a cessé d’être une affaire purement comerciale ( si elle l’a jamais été) pour devenir une affaire politique, le président français d’abord et les réseaux françafricains essayant d’imposer un retour de l’équipementier malgré la résiliation de son contrat.
La nébuleuse Airesis.
Est-ce un hasard s’il s’avère que l’actionnaire principal de Le Coq Sportif c’est une entreprise suisse dénommée Airesis? Airesis SA est une holding d'investissement en private equity basée en Suisse et spécialisée dans les investissements dans les marques, notamment dans le secteur du sport. Les activités de la société sont concentrées sur ses cinq participations : Le Coq Sportif (participation de 69%), Boards & More Holding AG et A 2 I SA (détenues à 100%), Hazard Immobilier SA (en liquidation), détenue majoritairement, et Comunus SICAV, détenue minoritairement. Son portefeuille de marques comprend les marques Le Coq Sportif, Fanatic, ION, North Kiteboarding et North Sails Windsurf. Jusqu’ici, rien de bien méchant. Mai jetons un coup d’œil aux actionnaire de Airesis, on y découvre comme par hasard deux banque suisse réputées pour faire dans le blanchiment des capitaux issus de la corruption des dirigeants dans le monde, Credit Suisse et UBS où selon certaines sources plusieurs hauts dirigeants camerounais auraient des comptes et un actionnaire majorir=taire Petrus finance Sa qui sent bon le blanchiment d’argent. Sans parler de plusieurs fonds d’investissement privés qui sont généralement les placeurs de l’argent des des dictateurs.
Notons également que le PCA de Le Coq Sportif est un suisse nommé Duboux Pierre qui exerce dans l’immobilier (un autre domaine de prédilection des détourneurs de fond africains) et que le directeur général est un certain Marc Henri Beausire lui aussi ici de la nébuleuse financière Suisse.
On comprend donc qu’un peu plus qu’une affaire commerciale, l’affaire le Coq Sportif-Fecafoot est un duel qui oppose d’un côté les intérêts vitaux des camerounais et de l’autre des groupuscule politico-financier plus ou moins mafieux dissimulés derrière de savant montage avec pour but final la braderie du bien national que sont Les lions Indomptables.
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