Le rappeur Coolio auteur de l'un des tubes les plus emblématiques du Hip Hop "Gangsta’s Paradise"(sorti en 1995, sur une reprise du "Past time Paradise" de Stevie Wonder sorti en 1975),dans lequel il chantait notamment «I'm 23 now, but will I live to see 24?» ( j'ai 23 ans , vais atteindre 24 ans? ), est finalement, décédé à 59 ans.
Le rappeur américain Coolio à qui l’on doit l’immense tube Gangsta’s Paradise (1995), est mort à l’âge de 59 ans. Une terrible nouvelle annoncée faite son manager ce 28 septembre 2022. Le musicien récompensé d’un Grammy Award est décédé à Los Angeles, selon Jarez Posey, ami et manager de longue date de Coolio. La cause de sa n'ont toujours pas été révélée. Il a indiqué au magazine américain TMZ que Coolio avait été trouvé inconscient dans la salle de bains d’un ami mercredi après-midi.
Les secours ont été contactés depuis une maison à Los Angeles aux alentours de 16h, aussitôt arrivés sur les lieux ils ont prononcé le décès de Coolio. La police a ouvert une enquête mais pour l’heure, aucun indice de décès dans des circonstances suspectes n’a émergé. Selon les récentes informations de TMZ, aucune trace de drogue ou médicament n’a été retrouvé près du corps de Coolio. Une autopsie et des analyses toxicologiques vont être faites pour déterminer les causes de sa mort.
Né le 1er août 1963 sous le nom d’Artis Leon Ivey Jr en Pennsylvanie, l’artiste a passé la plus grande partie de sa vie à Compton, en Californie, où il a fait ses études et occupé divers emplois, notamment dans la sécurité aéroportuaire, avant de rencontrer le succès grâce au rap. Coolio a commencé sa carrière musicale en Californie à la fin des années 1980, s’enracinant à Los Angeles en 1994 après avoir signé avec Tommy Boy Records. Son single Fantastic Voyage, extrait de son premier album studio It Takes a Thief, s’est hissé à la troisième place du classement Billboard Hot 100. Mais c’est avec Gangsta’s Paradise, l’année suivante, que Coolio s’est fait un nom.
Le rappeur est devenu mondialement célèbre en 1995 en sortant ce titre pour la bande originale du film Esprits rebelles (Dangerous Minds) avec Michelle Pfeiffer. Il est devenu le meilleur single de l’année et a valu à Coolio de remporter un Grammy Award pour la meilleure performance rap solo. Avec une mélodie reprise du titre Pastime Paradise de Stevie Wonder, publié en 1975 dans son album Songs In The Key of Life, le tube s’est vendu à des millions d’exemplaires dans le monde entier, atteignant le sommet des classements de musique pop dans 16 pays.
Je n’ai pas écrit Gangsta’s Paradise. C’est elle qui m’a écrit…
« Gangsta’s Paradise est à propos de la vie, parce qu’on vit aussi dans le paradis des gangsters« , a déclaré Coolio à propos de sa chanson en 1995, invité de l’émission de radio Howard Stern Show. Dans une interview accordée plus de dix ans après à l’émission britannique The Voice, Coolio a déclaré qu’il ne se doutait pas que la chanson allait subsister pendant tant d’années. « Je n’ai pas écrit Gangsta’s Paradise. C’est elle qui m’a écrit… C’était sa propre entité, là-bas dans le monde des esprits, qui essayait de se frayer un chemin vers le monde, et elle m’a choisi comme vaisseau« , assurait-il. « Je n’aurais jamais pensé qu’elle se diffuserait comme elle l’a fait, touchant tous les âges, les races, les genres, les pays et les générations« , disait-il.
Coolio n’a par la suite jamais reproduit le succès de son titre phare, mais a sorti des tubes comme 1, 2, 3, 4 (Sumpin’ New) et Too Hot. Star attachante du gangsta rap, Coolio a vu sa popularité croître grâce à des clips vidéo hauts en couleur. Il a ensuite entamé une carrière d’acteur, en décrochant notamment un rôle dans Batman et Robin en 1997 et en faisant plusieurs apparitions à la télévision, notamment dans la série phare des années 1990 Une nounou d’enfer. Il avait refait l’actualité pour une raison moins glorieuse, en 2016 pour port illégal d’arme à feu. En couple avec Lesly Mess, désormais connue sous le nom d’Afida Turner, durant plusieurs années, il a été accusé de violences conjugales envers sa compagne Anabella Chatman. L’annonce de sa disparition remet sa musique au premier plan, loin de ses accusations de violences.
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