Un climat hostile règne en Tunisie depuis le début du mois de février marqué par des actes xénophobes envers les noirs Africains.
La situation s'est amplifiée avec la sortie du Président Kaïs Saïed ce mardi 21 Février. Le chef de l'Etat a tenu des propos qui incitaient au rejet des Subsahariens qu'il considère à l'origine "d'actes inacceptables" et comme "une menace pour l'identité arabe et musulmane du pays".
Selon France 24, plus de 300 ressortissants subsahariens dont enfants et étudiants ont été placés en détention dans plusieurs villes du pays. Les rafles s'opèrent à tous les niveaux, dans la rue, dans les transports et même dans leur travail, il suffit qu'un Subsaharien soit repéré pour qu'il soit systématiquement arrêté.
Une veritable opération anti-noirs dans ce pays. La réaction des Etats d'origine de ces ressortissants est vivement attendue.
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