Une congolaise meurt aux Etats-Unis à cause d'un foetus calcifié
Âgée de 50 ans, elle avait un lithopédion. Il s'agit d'un foetus calcifié depuis 9ans dans son ventre et qui a provoqué une occlusion intestinale et une malnutrition sévère.
Ce phenomène rare mais connu de la science dont a été victime la disparue, a fait l'objet d'un article dans la revue scientifique BMC Women's Health.
En outre,TV7 Sud Ouest rapporte qu'à sa 9e grossesse, la dame avait été informé de l'arrêt du coeur du foetus, mais n'avait pas suivi les consignes de ses médecins.
Cette femme avait été contrainte de fuir le Congo à cause de la guerre et était partie se réfugier au Burundi, puis en Tanzanie, où elle s’est installée dans un camp de réfugiés. Là-bas, elle a fait huit enfants, dont trois sont morts peu après la naissance. Mais, sa neuvième grossesse s’est mal passée et le fœtus a été déclaré mort au centre de santé. Elle a alors été contrainte de quitter le camp et de rentrer chez elle pour « délivrer » le bébé, puis de revenir deux semaines plus tard.
Une fois revenue au centre de santé, la mère a ensuite été accusée d’être responsable de la mort du bébé. Malgré les recommandations du médecin, qui voulait extraire le fœtus, la mère, traumatisée, a décidé de partir et a refusé de se faire soigner jusqu’à ce qu’elle reçoive une autorisation médicale pour s’installer aux États-Unis huit ans plus tard. Une semaine après son arrivée dans le pays, la femme s’est présentée aux urgences pour des nausées et des vomissements. C’est à ce moment que les examens ont montré la présence d’un lithopédion.
Une intervention chirurgicale lui a alors été proposée, mais la mère a à nouveau refusé, estimant qu’on lui avait jeté un sort en Tanzanie. Elle est finalement morte quatorze mois après en raison d’une « malnutrition sévère, dans un contexte d’occlusion intestinale récurrente ». Ainsi, pour les auteurs de l’étude, « ce cas d’un phénomène médical rare illustre comment la méfiance médicale peut persister au-delà des frontières ». Depuis leur découverte en 1582, près de 300 cas de lithopédions ont été identifiés, le plus souvent dans des contextes socio-économiques défavorisés.
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