Le call box est-il condamné à mourir ?

 

Pour la petite histoire du Call Box au Cameroun…

C’est à la deuxième moitié des années 1990, avec l’arrivée du téléphone portable, que le call box voit le jour au Cameroun. Cette appellation est due au fait que l’activité s’exerce derrière un comptoir en bois et un parasol pour se protéger du soleil et des intempéries. C’est pas dans le sens étranger où Call-box renvoie à une cabine téléphonique.

Aujourd’hui, on en trouve à tous les coins de rue, il existe même des call box ambulants dirigés par des hommes et femmes se baladant à travers la ville équipés de parapluies et de pancartes indiquant les prix de leurs services électroniques.

Appels, messages, data… Servez vous !

Encore aujourd’hui, pour effectuer des activités diverses qui tournent principalement autour du surf sur les réseaux sociaux, plus de 7 personnes sur 10 vont se ravitailler dans des call box (Toi dis nous en commentaire ce que préfères généralement faire une fois ton transfert effectué ?) Même si on ne s’en sert plus trop pour passer des appels, les call box font toujours partie intégrante de notre vie et il n’y a que lorsqu’on se retrouve en panne de datas ou de crédit téléphonique à 23h passé, et que tout est fermé, qu’on se rend compte de leur importance (oui je parle en connaissance de cause).

Alors célébrons aujourd’hui ces artisans de la communication sans lesquels nous serions bien tristes. Encore un métier dont on pourrait difficilement se passer. Comment va t-on encore raconter les dernières news toutes fraîches à nos partenaires ? Comment va t-on encore être au courant de l’actualité de Peupa Zoua sur Facebook et de nos stars préférées ? Call boxeurs et call boxeuses, que vous soyez à pied ou derrière votre comptoir, merci de nous faciliter la tâche et de nous permettre de faire notre kongossa quotidien et de poursuivre nos affaires.

Malgré tout, il faut quand même reconnaître que le call box n’a plus sa popularité d’antan et pourrait même au fil des ans s’éteindre.