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Le gouvernement égyptien s'attaque à Beyonce.

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 L’Egypte tolère de moins en moins les références negro africaines concernant l’histoire des pharaons. Après Netflix, c'est au tour des archéologues hollandais, coupables d'avoir représenté Néfertiti sous les traits de Beyoncé, de subir les foudres du régime du général Al Sissi.


Objet de la fureur des Egyptiens, l’exposition de portraits d’africains-américains au musée national des Antiquités de Leyde, aux Pays-Bas. En mesure de rétorsion, tous les  archéologues néerlandais ont été interdits d’accès sur certains sites de fouille où se trouvent les pyramides les plus anciennes. Certains fouilles datent de 1975.


L’exposition met en avant des portraits de stars africaines-américaines en souverains égyptiens : Beyoncé en Néfertiti, le rappeur Nas en Toutânkhamon, Eddie Murphy en Ramsès. Cela n’a pas plu au gouvernement égyptien qui a accusé le musée de « falsifier l’histoire et d’adopter une position afrocentrée ».

Le musée s’est défendu en précisant que “Kemet”, soit “Terre noire” « avait pour seul objectif d’explorer l’importance de l’Égypte ancienne et de la Nubie dans le travail des artistes de la diaspora africaine ».


Quoiqu’il en soit, Le Caire semble emporté dans un tourbillon supremaciste inconnu jusqu'ici. La moindre allusion à la négritude des pharaons et de l'Égypte devient un motif d'agitation. Rappelons que les Arabes qui constituent aujourd'hui la majeure partie de la population Égyptienne sont arrivés dans ces régions autour du 7e siècle après JC. Ils ne sauraient donc se prévaloir d'un quelconque lien exclusif avec l'Égypte antique.

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