L'affaire commence par un post sur la page de l'activiste N'Zui Manto. Le post est le témoignage d'un dame qui affirme avoir été menacée avec une arme à feu par un homme.
“Je suis une jeune femme qui travaille dans la ville de Douala plus précisément à Bonapriso je viens de me faire agresser à l’arme à feu par le dénommé HERVÉ BOPDA au carrefour Bonadoumahome à bonapriso . Je suis placée avec une amie on attend un taxi pour deido et tout à coup ce Monsieur gare et essaie de draguer l’une de nous je lui dis non non on ne gare pas comme ça pour draguer une femme il s’est offusqué et a commencé à lancer des paroles violentes comme « Saleté « etc. J’ai décalé pour ne pas l’écouter il me serre avec le véhicule je rentre en arrière il sort de son véhicule et vient me donner une baffe au visage de toutes ses forces et quand je prends une pierre pour casser son pare brise histoire de me défendre il sort une arme de son dos et la pointe sur moi heureusement il y’avait des vigiles, ils sont venus à la rescousse et il a pris la fuite avec son véhicule. Les passants ont reconnu le personnage comme quoi il a l’habitude de faire ça aux femmes si elles lui donnent un refus.”
Très vite les langues vont se délier et des dizaines de témoignages qui font froid dans le dos seront relayés par N'Zui Manto.
Morceaux choisis :
"Il marche avec Bankoui c'est pour cela qu'il se la pète.... "
"À l'époque je faisais miss Cameroun il était du jury m'appelle un matin et me demande si on peut faire une partie de sexe..."
"Il a envoyé son garde du corps prendre mon numéro j'ai dit que je ne suis pas obligé il a sorti l'arme à feu..."
"C'est un drogué à Douala Dieu merci j'ai échappé à sa violence..."
"Il avait tapé une fille à la sortie de la canne à sucre à Deido et c'est encore lui qui a appelé la police."
"Il m'a tabassée parce que j'ai refusé de coucher avec lui..."
De ce qui ressort des différents témoignages, Bopda Hervé serait le fils d'un grand quincailler de la ville de Douala et aurait des accointances avec un haut gradé de l'armée ( certaines victimes parlent du Colonel Bamkoui). Il dispose d'un réseau fait de jeunes garçons qui lui servent de rabatteurs et d'homme en tenue parmi lesquelles se retrouveraient des agents de la garde présidentielle
Espérons que face à ces nombreux témoignages qui gagneraient à être recoupés, les autorités compétentes sauront faire leur travail.
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