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Qui veut tuer le baume François ?

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Qui veut tuer le baume François et pourquoi ? Depuis une sortie de l'ordre national des pharmaciens qui attaque le Baume le débat fait rage, Dans un pays où la vente des médicaments voire le commerce tout simplement n'est pas réglementé, que cachent cette fixation et cet acharnement sur le baume François ?





Le commandant des baumes, l'huissier de justice de santé, etc, tous les camerounais ont fini par devenir familier de ce baume, de sa réclame si particulière et de sa chanson. En quelques années grâce à une politique commerciale innovante et une efficacité reconnue par tous le baume François s'est imposé comme un incontournable dans notre société. Une situation qui ne fait apparemment pas que des heureux. Parmi ceux qui ont du mal avec le succès du baume François, pour une raison qui reste à déterminer estiment que le Baume François leur pose un problème. En tête de ceux-ci l'ordre National des Pharmaciens du Cameroun (ONPC) qui est monté au créneau à l'issue d'une rencontre tenue le 9 mai dernier avec le ministre de la Santé Publique du Cameroun pour exiger le retrait immédiat du marché camerounais du célèbre « Bome François ».

 Les raisons évoquées ? Le non-respect des normes de fabrication. Selon eux  le « Bome François » ne respecte aucun des standards de qualité, de sécurité et de traçabilité exigés pour tout médicament distribué sur le territoire national, auxquels s’ajoutent des soupçons sur la composition exacte du produit, dont la formule reste un mystère bien gardé par son concepteur.

Un argument discutable quand on se souvient que la majorité des produits pharmaceutiques consommés au Cameroun ne respectent aucune conformité. 

Rappelons qu'au jour d'aujourd'hui des centaines de naturopathes vendent des produits médicaux au vu et au su de tout le monde et ça ne semble pas gêner les pharmaciens.


Juste une question de gros sous ?


De l'avis de beaucoup, il s'agit moins de la conformité du Baume François que du manque à gagner qu'il causerait au pharmaciens. Rappelant un adage qui dit :  '' Un malade guéri est un client perdu.>>, un internaute conclut " Le baume François était trop efficace pour être maintenu sur le marché. Lorsqu'il reviendra il aura perdu un peu de perspicacité. Ils vont tout faire pour l'adapter au '' marché de la santé"  

En effet , il est clair qu'avec le baume François qui coûte 500 francs et dont l'efficacité n'est plus à démontrer, les baumes importés (Saint-Bernard et consorts) qui coûtent en moyenne 5000 la pièce ne se vendent plus.

Il est donc plausible que plus que la santé des camerounais, c'est leur gains qui obsèdent les pharmaciens, surtout quand on se rend compte que l'Ordre National des pHarmaciens auraient pu demander la mise en conformité du produit plutôt que son interdiction. 





12 000 emplois en danger ?

Au delà des questions de conformité et des querelles de personnes, la vraie question derrière l'interdiction du Baume François est celle de ces.milliers de jeunes qui gagnent leur vies grâce au Baume François.

 Ils seraient entre 3500 et 12000, ils sont vendeurs  ou travaillent dans la chaîne de production du Baume, ils se sont construits une vie grâce à la vente du baume François, que deviendront-ils si demain l'entreprise du fait de l'interdiction fait faillite ?

Certains n'ont d'ailleurs pas tardé à mettre en opposition l'impact des deux groupes sur l'emploi. "Baume François a recruté 12.000 camerounais et les pharmaticiens ont recruté combien des camerounais svp?" écrit un internaute.

L'innovation Camerounaise en danger ?

Pour la plupart des observateurs, s'attaquer au Baume François c'est expliquer à tous les jeunes Camerounais qui dans un contexte de marasme ambiant et face aux grandes entreprises étrangères qui bénéficient de colossales subvention de la part de leur gouvernement; osent  que l'État est définitivement contre eux. 

Rappelant le discours du chef de l'État aux jeunes le 10 février dernier, un jeune déclaré : "Le discours du président de la République le 10 février dernier à la jeunesse camerounaise encourageait déjà les jeunes à créer et consommer le made in Cameroun et voilà un camerounais qui a eu le courage de s engager dans ce chemin PÉRILLEUX et RUGUEUX, aujourd'hui il est combattu . QUEL PARADOXE ! "

Accuser le baume François de non conformité vis à vis des médicaments importés produits par les grands laboratoires pharmaceutiques--qui font chaque jour l'objet de scandale-- c'est tuer le génie Camerounais pour enrichir les grands laboratoires pharmaceutiques.

L'autre point sur lequel s'appuient les pharmaciens est la composition du Baume sauf que la protection des formules industrielles et des procédés d fabrication est le nerf même de l'industrie pharmaceutique, pourquoi donc Baume François devrait communiquer ses secrets industriels à des concurrents ?

Et le whisky en sachet alors ?

C'est le grand paradoxe que ne manquent pas de souligner de nombreux Camerounais parmi lesquels des figures publiques comme le rappeur Xzafrane : comment peut-on logiquement affirmer interdire le baume François pour non conformité dans un contexte où les marques de. whiskies en sachets( pourtant interdits) se multiplient comme des champignons ? Qu'est ce qui est plus nocif pour la santé ? Des alcools frelatés fabriqués dans des conditions discutables et douteuses ou un baume qui de l'avis de tous est effectivement efficace ? Que faut-il réellement interdire le Kitoko ou le baume François ?



 

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